À la pension Almayer, il y a sept chambres à louer…
C’est par ces quelques mots que commence l’histoire. Celle d’une rencontre entre la journaliste Cindya Izzarelli et l’illustrateur Philippe Debongnie, au détour d’un post-it intitulé « cadre contre histoire ».
Le projet de la pension Almayer est né lors de Truc Troc il y a 2 ans. J’ai découvert l’univers illustré de Philippe et lui ai proposé via un post-it une histoire contre une oeuvre, raconte Cindya Izzarelli. Plusieurs semaines plus tard, le roman choral illustré La pension Almayer devenait presque réalité. Grâce à une dizaine d’auteurs belges invités à écrire une nouvelle et aux chansons de Marie Warnant, la pension et ses personnages prennent vie sur le papier.
Une histoire universelle / un livre à rêver
Toutes les histoires ne racontent-elles pas la même histoire ? Quelle est la trame essentielle d’une histoire? Ces interrogations furent le point de départ de mon travail d’orfèvre pour coudre de fil rouge les récits des plumes invitées dans le projet, détaille Cindya Izzarelli. Assembler les histoires, donner vie aux personnages avec la volonté manifeste de créer un livre à l’ancienne.
Un hôtel étrange, intemporel
La pension Almayer est comme ses pensionnaires : voyageuse, perdue, inconstante, accrochée à une bouffée de songe. Un lieu où chacun cherche la même chose : une pause, avant de reprendre le cours de l’Histoire.
Indéfinissable, mais surtout inclassable, la pension Almayer, c’est un livre d’art, un recueil de nouvelles, un roman collectif, et un univers musical.
La pension Almayer existe en édition limitée deluxe, 35 € ou aux éditions Jourdan, 19,90€
A découvrir à la Foire du livre de Bruxelles, du jeudi 14 au dimanche 17 février 2019