Festival urbain décontracté, le Brussels Summer Festival est devenu le rendez-vous immanquable du mois d’août. Il nous revient cette année encore avec ses quatre scènes implantées en centre ville, son lot d’exclusivités, de découvertes et de grands noms belges et internationaux. Voici les 7 meilleures raisons d'y aller cet été!
Calypso Rose, La Madeleine, 08.08, 21 h
La doyenne de cette édition n’a pas peur de la concurrence. Née il y a plus de trois quarts de siècles sur l’île de Trinidad Tobago, elle fut la première femme a être couronnée reine du Calypso. Combinant la gouaille et l’innocence, elle avait la répartie pour tenir tête aux conservateurs machistes de son île. Parmi les 800 chansons qu’elle a signées, elle n’a pas peur des sujets qui fâchent comme lorsqu’elle chante contre les violences conjugales ou l’exploitation des domestiques. Sur scène, elle a une pêche pas possible. Mâtinant son calypso de soul et de reggae, elle n’a pas son pareil pour faire tanguer les foules.
La doyenne de cette édition n’a pas peur de la concurrence. Née il y a plus de trois quarts de siècles sur l’île de Trinidad Tobago, elle fut la première femme a être couronnée reine du Calypso. Combinant la gouaille et l’innocence, elle avait la répartie pour tenir tête aux conservateurs machistes de son île. Parmi les 800 chansons qu’elle a signées, elle n’a pas peur des sujets qui fâchent comme lorsqu’elle chante contre les violences conjugales ou l’exploitation des domestiques. Sur scène, elle a une pêche pas possible. Mâtinant son calypso de soul et de reggae, elle n’a pas son pareil pour faire tanguer les foules.
Bimbo Delice, La Madeleine, 09.08, 21 h
Jeune groupe bruxellois, les Bimbo Delice préfèrent éviter la lumière du jour, ou alors avec des lunettes fumées. Leur electrorock lo-fi et psychédélique se déroule calmement comme un film projeté dans un drive-in au coucher du soleil. Certains prétendent même que sous leurs airs faussement cool se cachent des aliens venus en mission secrète sur la terre inoculer dieu sait quelle virus de la danse. Le genre de truc qui vous met des fourmis dans les jambes sans prévenir. La bonne nouvelle, c’est qu’aucun antidote n’est connu à ce jour.
Jeune groupe bruxellois, les Bimbo Delice préfèrent éviter la lumière du jour, ou alors avec des lunettes fumées. Leur electrorock lo-fi et psychédélique se déroule calmement comme un film projeté dans un drive-in au coucher du soleil. Certains prétendent même que sous leurs airs faussement cool se cachent des aliens venus en mission secrète sur la terre inoculer dieu sait quelle virus de la danse. Le genre de truc qui vous met des fourmis dans les jambes sans prévenir. La bonne nouvelle, c’est qu’aucun antidote n’est connu à ce jour.
Jain, Monts des arts, 09.08, 22h 30
L’irresistible toulousaine Jain a réussi un sans faute depuis la sortie de son premier album Zanaka, une mappemonde rythmique de worldpop. Avec son look improbable de collégienne, ses clips doucement délirants et sa musique dansante et festive, elle a le chic de rassembler tous les publics. Avec ses titres Come ou Makeba, elle allume aussitôt des couleurs dans les oreilles. En tournée depuis près de deux ans, elle est complètement rodée sur scène. Elle ne tient pas en place et emmène son public avec elle sans avoir besoin d’un show pyrotechnique. Juste son énergie et son sens du contact.
L’irresistible toulousaine Jain a réussi un sans faute depuis la sortie de son premier album Zanaka, une mappemonde rythmique de worldpop. Avec son look improbable de collégienne, ses clips doucement délirants et sa musique dansante et festive, elle a le chic de rassembler tous les publics. Avec ses titres Come ou Makeba, elle allume aussitôt des couleurs dans les oreilles. En tournée depuis près de deux ans, elle est complètement rodée sur scène. Elle ne tient pas en place et emmène son public avec elle sans avoir besoin d’un show pyrotechnique. Juste son énergie et son sens du contact.
Jil Caplan, La Madeleine, 11.08, 20h 45
Elle a toujours été un peu à part la Caplan. Chanteuse de variété chic à la voix voilée. Etudes de lettres modernes à la Sorbonne, elle rencontre son Pygmalion Jay Alanski. Elle a déposé quelques hits fragiles sur la bande son des années 80. Comme sur une balançoire, Tout ce qui nous sépare, ou Nathalie Wood. Elle a su se faire désirer sans se donner. Elle a continué à sortir des album de plus en plus épisodiques et la voila de retour quand on ne l’attendait plus. Son nouvel album Imparfaite est un recueil de chansons sans âge aux sonorités de swing manouche qu’elle a enregistré avec le guitariste virtuose Romane. Sur scène, elle sera forcément imparfaite, mais sûrement attachante.
Elle a toujours été un peu à part la Caplan. Chanteuse de variété chic à la voix voilée. Etudes de lettres modernes à la Sorbonne, elle rencontre son Pygmalion Jay Alanski. Elle a déposé quelques hits fragiles sur la bande son des années 80. Comme sur une balançoire, Tout ce qui nous sépare, ou Nathalie Wood. Elle a su se faire désirer sans se donner. Elle a continué à sortir des album de plus en plus épisodiques et la voila de retour quand on ne l’attendait plus. Son nouvel album Imparfaite est un recueil de chansons sans âge aux sonorités de swing manouche qu’elle a enregistré avec le guitariste virtuose Romane. Sur scène, elle sera forcément imparfaite, mais sûrement attachante.
The Jesus and Mary Chain, Place des palais, 13.08, 22h30
Leur présence tient presque du miracle. En pétard plus souvent qu’il n’en faut, les frères Jim et William Reid se sont rabibochés en 2015 après s’être séparés en 98 et une dispute homérique de 15 minutes en plein concert. The Jesus and Mary Chain ont pratiquement inventé la noisy pop des années 90 avec ses tapis de guitares distordues, ses vocaux flottant de cooltitude et des chansons sublimes comme Just like Honey et Happy when it Rains. Certains diront que le plat de pâtes qui figure sur la pochette du nouvel album est du réchauffé au micro-ondes. Qu’importe. D’autres plongeront avec délice dans ce bain de larsen et de spleen. Le rock ne meurt jamais.
Leur présence tient presque du miracle. En pétard plus souvent qu’il n’en faut, les frères Jim et William Reid se sont rabibochés en 2015 après s’être séparés en 98 et une dispute homérique de 15 minutes en plein concert. The Jesus and Mary Chain ont pratiquement inventé la noisy pop des années 90 avec ses tapis de guitares distordues, ses vocaux flottant de cooltitude et des chansons sublimes comme Just like Honey et Happy when it Rains. Certains diront que le plat de pâtes qui figure sur la pochette du nouvel album est du réchauffé au micro-ondes. Qu’importe. D’autres plongeront avec délice dans ce bain de larsen et de spleen. Le rock ne meurt jamais.
Feist, Place des palais, 14.08, 22h30
Quelques singles pop au swing imparable. Mushaboom, 1234, My Moon My Man, elle aurait pu avoir le monde à ses pieds, remplir les stades et allonger sa pop de grosses cuillères de sirop. Mais Leslie Feist est d’une autre trempe. Issue de la scène rock indie de Toronto, elle a eu des hits presque par accident. Après une période de silence prolongée, elle est revenue avec un nouvel album intitulé crânement Pleasure, car il est évident qu’elle fait ce qui lui plait. Plus rugueux, plus dépouillé, l’album n’en contient pas moins quelques pépites aux parfums sonores entêtant qui infusent sur la durée. Sur scène, elle allie la grâce et l’exubérance et se révèle une remarquable guitariste et une chanteuse inspirée.
Quelques singles pop au swing imparable. Mushaboom, 1234, My Moon My Man, elle aurait pu avoir le monde à ses pieds, remplir les stades et allonger sa pop de grosses cuillères de sirop. Mais Leslie Feist est d’une autre trempe. Issue de la scène rock indie de Toronto, elle a eu des hits presque par accident. Après une période de silence prolongée, elle est revenue avec un nouvel album intitulé crânement Pleasure, car il est évident qu’elle fait ce qui lui plait. Plus rugueux, plus dépouillé, l’album n’en contient pas moins quelques pépites aux parfums sonores entêtant qui infusent sur la durée. Sur scène, elle allie la grâce et l’exubérance et se révèle une remarquable guitariste et une chanteuse inspirée.
Pet Shop Boys, Place des Palais, 15.08, 22h30
Chroniqueurs mélancoliques de l’hédonisme des années 80-90, Neil Tennant et Chris Lowe ont créé un style unique qui transcende leur électropop aux éclats house et disco par des textes et des mélodies à la fausse simplicité. En trente ans de carrière depuis West End Girls, les albums et les hits se sont succédé. Gauches et empruntés, lors de leurs premières apparitions scéniques, ils ont très vite travaillé avec les stylistes, designers, vidéastes et graphistes les plus pointus pour proposer des shows qui sont des expériences aussi visuelles que musicales. Leur dernière tournée Super entamée aux USA en octobre 2016 fait la part belle à leur dernier album comme à tout leurs grands hits.
Chroniqueurs mélancoliques de l’hédonisme des années 80-90, Neil Tennant et Chris Lowe ont créé un style unique qui transcende leur électropop aux éclats house et disco par des textes et des mélodies à la fausse simplicité. En trente ans de carrière depuis West End Girls, les albums et les hits se sont succédé. Gauches et empruntés, lors de leurs premières apparitions scéniques, ils ont très vite travaillé avec les stylistes, designers, vidéastes et graphistes les plus pointus pour proposer des shows qui sont des expériences aussi visuelles que musicales. Leur dernière tournée Super entamée aux USA en octobre 2016 fait la part belle à leur dernier album comme à tout leurs grands hits.