Fils de reporter, Erik Anthierens a très tôt pris le large pour suivre les traces de son père. Ici, dans la brume vaporeuse de Tifnit, un village de pêcheurs sur la côte marocaine. Jetée sur le monde calme et agité de la mer et de son rivage.
Erik Anthierens Après une journée en mer, les pêcheurs retrouvent la terre et se détendent en jouant au football, sport populaire par excellence au Maroc.
Un promeneur sur son dromadaire et un bateau de pêcheur en arrière-plan captent mon attention.
Il est courant, à Tifnit, de laisser les bateaux sur la plage en attendant qu’ils soient réparés.
La pêche à la ligne sur le récif est dangereuse et rares sont les pêcheurs qui maîtrisent la technique. Avec mon 24/36, je me trouvais à 3 ou 4 mètres du rocher sur lequel le pêcheur attendait que le poisson morde à l’hameçon.
Le brouillard matinal du littoral donne cet effet grainé au rendu argentique que je recherche pour mes prises de vues. Quelquefois, il persiste toute la journée jusqu’au crépuscule.
Les pêcheurs attendent parfois pendant des heures que la marée soit assez calme avant de se faire remorquer sur la plage. Il faut huit à neuf hommes pour tirer l’embarcation jusqu’à la terre ferme avant de rentrer à la maison.
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