Deux grands noms belges pour une exposition parisienne. Le mécénat de Delvaux, la plus ancienne maison de maroquinerie belge, fait rayonner l’image de la Belgique à Paris
Plusieurs collections de sacs Delvaux font référence à l’imagerie de René Magritte. Mais cette fois, ce ne sont pas les sacs qui sont à l’honneur, ce sont les oeuvres du peintre, et à travers lui, tout le mouvement surréaliste.
L’exposition au Centre Pompidou à Paris est intitulée René Magritte La trahison des images. Elle porte bien son nom. Des oeuvres inédites, d’autres plus emblématiques font voltiger le regard du visiteur. Une scénographie sobre, des mots inscrits sur le mur qui ouvre une salle, et une peinture classique, comme une métaphore. Un mélange osé, subtil, qui surprend même les plus grands connaisseurs.
C’est seulement à la fin du parcours de l’exposition que ce titre énigmatique, prend tout son sens, face à la dernière oeuvre montrée. Une découverte riche et étonnante, où l’esthétisme belge se mue en dénominateur commun.
Exposition René Magritte La Trahison des Images, au Centre Pompidou, Place Georges-Pompidou, 75004 Paris, France. T. +33 1 44 78 12 33, tous les jours de 11 h à 21 h, nocturne le jeudi jusque 23 h, tarif plein : 14 €, gratuit pour les moins de 26 ans.
Image à la Une: René Magritte, Les Mémoires d’un saint, 1960 Huile sur toile, 80 x 99,7 cm, The Menil Collection, Houston, © Adagp, Paris 2016