Les testicules suscitent apparemment beaucoup l’intérêt des scientifiques. Très régulièrement paraissent des recherches qui mettent en lumière certains aspects insolites des valseuses à papa.
Burnes out
Y aurait-il un complot mondial pro-testiculaire au sein du monde scientifique ? Une secte de zélotes de la burne en blouse blanche ? Quoi qu’il en soit, les bourses semblent curieusement avoir la cote auprès des chercheurs de différents horizons. On apprend ainsi que la taille des rognons masculins pourrait être corrélée avec la santé cardio-vasculaire de leur légitime propriétaire. Du moins certains d’entre eux. En théorie, plus les valseuses seraient maousses, plus les risques de souffrir d’une maladie cardiovasculaire pourraient être élevés.
Cœur à couilles
Jusqu’ici, en posséder deux de taille appréciable était pourtant considéré comme un signe de bonne santé, du moins reproductive. Ce ne serait plus nécessairement vrai. C’est en tout cas ce qu’estiment des chercheurs italiens qui ont suivi durant sept ans un peu plus de 1 300 sujets mâles ayant consulté pour des troubles érectiles. Après des mesures minutieuses, ils se sont aperçus que les hommes aux roustons plus volumineux présentaient aussi un profil cardio-vasculaire à risques, cumulant plus volontiers, hypertension, obésité, tabagisme… Cela dit, la taille des bas morceaux masculins n’est peut-être pas directement en cause. Obésité et diabète sont connus pour faire baisser le taux de testostérone, et selon les chercheurs transalpins, l’organisme chercherait en quelque sorte à compenser en sécrétant un surcroît d’hormone lutéinisante, qui solliciterait à son tour les cellules testiculaires responsables de la fabrication de la testostérone. Et c’est ce processus qui conduirait les gonades mâles à prendre du volume ! Les hommes bien dotés par la nature ne doivent donc pas commencer à paniquer. Certains scientifiques sont d’ailleurs loin de partager les conclusions de cette étude.
Burnes et polygamie
Dans un autre registre, la taille des testicules donne sans doute aussi une indication sur le comportement sexuel des primates. Plus les mâles d’une espèce s’avèrent gâtés par la nature, plus la probabilité augmente qu’ils soient polygames ! Ce qui a mis la puce à l’oreille des chercheurs, c’est notamment la différence de taille entre les bijoux de famille des chimpanzés et ceux des gorilles. Bien que plus costauds, ces derniers ont des gonades quatre fois plus réduites que leurs sympathiques cousins. Chez les chimpanzés, tout le monde s’envoie en l’air avec tout le monde.* Du coup, disposer d’un sperme abondant et de burnes taillées pour la compétition représente probablement un avantage : chaque copulation augmente les chances de se reproduire. Pas besoin de ça chez le gorille, chez qui seul le mâle dominant a accès à toutes les femelles. Et l’être humain dans tout ça ? Avec des valseuses de taille moyenne, du moins comparés aux autres primates, il pourrait bien avoir été plus ou moins polygame dans un passé lointain ! Et l’être parfois resté ajouteront certains.
Des papilles dans le slip ?
En matière de burnes, le plus étonnant reste cette récente annonce voulant que l’on ait découvert des récepteurs gustatifs dans les testicules, du même genre que ceux que l’on possède sur la langue ! Pas de chance pour ceux qui se voyaient déjà savourer un bon repas une assiette entre les jambes, la nouvelle n’est pas tout à fait exacte. En réalité, ce ne sont pas des récepteurs gustatifs que des scientifiques ont décelés dans les roubignoles, mais bien des protéines impliquées dans la perception de certaines saveurs. À leur grande surprise, ils ont découvert que ces protéines étaient non seulement présentes dans les bourses, mais qu’elles possédaient aussi un rôle crucial dans la fabrication du sperme. Une fois leur expression bloquée, un mâle s’avère incapable de procréer. Leur découverte est loin d’être anodine. Elle pourrait expliquer l’effet néfaste de certaines substances chimiques sur la fertilité humaine !
Fertilité masculine : vive le kilt !
Pour un sperme de qualité, mieux vaut éviter les sous-vêtements trop serrés et garder son scrotum au frais le plus souvent possible. Une solution idéale, le port du kilt écossais à la manière traditionnelle, sans rien en dessous donc ! C’est du moins l’hypothèse d’un chercheur néerlandais dans un article publié dans le Scottish Medical Journal. Celle-ci est cohérente avec les données existantes, mais doit cependant encore être vérifiée. Des volontaires ?
* Même si certaines hiérarchies compliquent parfois les envies libidineuses des unes et des autres.
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