L'illustrateur Olivier Legrain joue avec les nerfs des gens en écrivant des horreurs qu'il rend comiques, déroutant ! Devenu scénariste depuis '' Dikkenek '' (2006), il tient entre ses mains un nouveau projet de film, sur le point de démarrer. Il est temps de le réaliser.
Olivier Legrain n’en n’est pas à son premier dessin, il a fait ses griffes en illustration, à l’institut bruxellois Saint-Luc. Depuis l’an 2000, le coscénariste de « Dikkenek » écrit pour ne pas perdre le fil conducteur de ses idées, et ça lui réussit. Aujourd’hui, il ne brode plus et entame la réalisation de « Mark », un récit comico-gore, esthétique et hilarant qui devrait faire peur et redonner bonne humeur.
Alléluiabientôt
Olivier Legrain La Belgique regorge de talents reconnus sur la scène internationale. Elle s’est fait un nom dans le cinéma grâce à de véritables auteurs. Je pense tout de suite au réalisateur et scénariste Fabrice du Welz, (« Calvaire », sorti en 2004, « Colt 45 », sorti en août dernier) pour qui j’ai storyboardé le film « Alléluia » (sortie le 12 novembre prochain), un casting étonnant !
Beaucoup d’acteurs à potentiel dramatique en Belgique ne veulent pas rester toute leur vie de « simples » figurants. Il faut les porter à l’écran pour les présenter au public. C’est pour ça que j’invente des personnages.
Il y a de l’audace dans le cinéma belge. La mienne, je la puise souvent dans le répertoire à la fois éclectique et tragique du cinéma américain. Le réalisateur David Lynch est l’instigateur de mon inspiration.
Inspirationscénaristique
Travail bien découpé
Olivier Legrain travaille comme un forcené. Quand il scénarise un projet, c’est pour le finir sans tarder. Il se nourrit de biographies, de livres techniques de police scientifique et d’art contemporain… Il a beau découper un bras ou de somptueuses jambes à l’écran, il arrivera toujours à « chatouiller nos émotions » avec son humour noir, pour nous forcer à rigoler, à oublier l’horreur dans son absurdité.