Des portraits irréels aux instants de vie farfelus, la monographie de Laetitia Bica, parue en automne dernier aux éditions du Caïd, réunit des années de recherches visuelles. Sobrement intitulé « FIRST », ce livre soigné et minimaliste fournit un aperçu de la vaste palette de la photographe. Au fil des pages, il nous plonge dans un univers sincère et décalé pour s’achever avec une réflexion écrite sur la transgression par Jeffrey Tallane.
Si Laetitia Bica sait capter ce que notre société recèle d’absurde et de drôle, elle dévoile surtout la coexistence invisible de personnalités et de milieux dissemblables. S’amusant des clichés et des conventions, la jeune Belge semble sonder l’âme humaine pour en extraire toute sa diversité et sa beauté. À travers son objectif, le monde est beau, la vie est une fête et ses convives respirent le rire. Inévitablement, un souffle d’énergie et d’optimisme s’empare alors du lecteur.
FIRST de Laetitia Bica, éditions du Caïd, Trilingue Français-Néerlandais-Anglais, 39 €, 96 pages, en librairies ou via le site des éditions du Caïd, www.editionsducaid.com