Tout le monde s’accorde à dire que l’Audi A5 est un des coupés les plus élégants du marché. La première du nom dessinée par le talentueux Walter de Silva et a connu une carrière de près de neuf années. Du coup, et sans surprise, la seconde génération conserve ce qui a fait le succès de la première, à savoir un savant mélange entre élégance et dynamisme.
S’il est relativement aisé d’accéder aux places arrières, l’Audi A5 demeure par définition un coupé. Pour un usage ponctuel ou pour des trajets courts, deux adultes pourront prendre place à l’arrière, à condition de ne pas mesurer plus d’1m80, sous peine de devoir voyager la tête collée au pavillon. L’espace aux jambes est par contre tout à fait correct, tandis que le coffre, fort de 465 litres (le meilleur du segment), permettra d’embarquer bon nombre de bagages. Pour soigner le confort de l’habitacle, une suspension pilotée est proposée en option, tout comme des sièges massants. Au rayon sécurité, on retrouve, entre autres, l’affichage tête-haute, l’alerte d’angle mort, le régulateur de vitesse adaptatif, la reconnaissance des panneaux, le maintien dans la voie de circulation ou encore le freinage d’urgence autonome. De quoi placer l’A5 en tête de son segment.
Sous le capot, Audi offre d’ores et déjà une belle palette de motorisations. A commencer par l’excellent V6 3 litres TDI de 286 ch. Ce bloc, qui constitue le meilleur compromis entre efficience et performances, est l’assurance de reprises exceptionnelles, grâce à son couple titanesque de 620 Nm, disponibles dès 1.500 tr/min ! De quoi rendre toute GTI ridicule ou encore de tirer une caravane pleine à craquer. A vous de choisir. Associé à une boîte robotisée à 8 rapports et à la transmission intégrale Quattro, ce V6 vous permet d’avaler des centaines de kilomètres avec une aisance déconcertante, et ce d’autant qu’il roucoule plutôt bien.
En diesel, il vous est aussi possible d’opter pour le 2 litres TDI de 190 ch, ou pour un V6 dégonflé de 218 ch. En essence, la seule alternative repose sur un 2 litres TFSI décliné en 190 ou 252 ch. Linéaire, il se mène sur le couple (370 Nm), secondé par une S-Tronic à la fois efficace et douce.
Mises à l’épreuve durant 48 heures dans les environs de Porto, A5 et S5 ont tenu leurs promesses. Le modèle, déjà très bon dans sa première mouture, se voit ici encore amélioré. Equilibrée, confortable, performante et efficiente, l’allemande n’a rien à envier à la Série 4 de BMW ou à la Classe C Coupé de Mercedes-Benz. Si elle ne surprend pas esthétiquement (et c’est tant mieux), elle recèle par contre de nombreuses qualités, parmi lesquelles un comportement prévenant et sain, une instrumentation embarquée au top de la technologie et des motorisations frugales. Et si certains lui reprocheront de ne pas assez marquer la différence avec la première génération, on pourra leur rétorquer qu’on ne chamboule pas les codes esthétiques d’une icône automobile. Et c’est ce qu’Audi a fait. A5 et S5 débarqueront en concessions dès cet automne.
Tarifs : TBC
Consommation moyenne (2 l TDI 190 ch) : 5,1 l/100 km
Emissions de CO2/km(2 l TDI 190 ch) : 132 g
Les PLUS
+ ligne virile
+ comportement sain et dynamique
+ moteurs performants et sobres
Les MOINS
– longue liste d’options
– inflation tarifaire