Autosatisfaction
Audi A6 45 TDI

Pierre-Benoît Sepulchre -

 

Limousine résolument high-tech, l’Audi A8 se voit désormais secondée par une frangine tout aussi douée : la nouvelle A6. De quoi damer le pion à ses rivales, les Mercedes Classe E et BMW Série 5 !

 

© Audi AG
S’il y a bien un constructeur qui parvient à assurer une continuité stylistique tout en s’inscrivant dans son époque à chaque nouvelle génération, c’est bien Audi. Par rapport au modèle précédent, qui a tout de même tenu le haut du pavé durant sept ans, la nouvelle venue présente des contours plus acérés, avec arêtes plus marquées et une ligne de pavillon plus étirée. Rien de révolutionnaire mais l’A6 gagne ainsi en virilité et en dynamisme, et ce alors que sa calandre en impose toujours plus.
Le meilleurinfodivertissement
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Une planche de bord qui fait référence

Tout comme les nouvelles A8 et A7, l’A6 hérite d’un habitacle à la fois épuré et bien pensé. Tout tombe facilement sous la main sans que le tableau de bord soit inondé d’une forêt de commodos en tous genres. Concrètement, la majorité des commandes, en ce compris les fonctions élémentaires, est regroupée sur deux larges écrans tactiles qui habillent la console centrale. Ne restent que les leviers des essuie-glaces et clignotants ainsi que la molette du volume !

Un confortroyal
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Prendre le volant d’une berline high-tech comme la nouvelle A6 impose un minimum de familiarité avec les nouvelles technologies, dont les différents systèmes d’aide à la conduite. Certes, rien ne vous oblige à rouler avec l’arsenal d’assistances activées mais les apprivoiser durant quelques minutes est fortement conseillé. Une remarque qui vaut d’ailleurs pour toutes les nouvelles berlines premium de dernière génération.

 

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À ce petit jeu, le clou du spectacle est indéniablement incarné par le Virtual Cockpit placé derrière le volant. Celui-ci est à même d’afficher une bonne partie de l’instrumentation et peut être configuré selon les préférences du conducteur. Une configuration qui exige un petit temps d’adaptation ainsi qu’une bonne poignée de minutes si vous souhaitez que cette technologie de haut vol réponde à vos attentes.

 

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Enfin, impossible de répertorier toutes les assistances à la conduite. En gros, tout ce qui existe en la matière est proposé par l’A6, en ce compris en ce qui concerne le pilotage semi-autonome (de niveau 3) mais dont l’usage sur nos routes n’est pas encore autorisé par la législation locale. L’A6 est donc en quelque sorte en avance sur son temps, du moins en Belgique. Il en va de même pour l’Audi Car-to-X qui analyse les données de circulation et dangers potentiels et les partage ensuite avec les autres véhicules. En outre, différentes options permettent de rehausser encore le niveau de sécurité offert par le véhicule déjà pourtant très élevé.
Frugale !
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Au volant

Une fois familiarisé avec tout ce petit monde, il est temps de s’installer derrière le volant. Et le moins que l’on puisse dire c’est que l’agrément de conduite est au rendez-vous. L’A6 paraît légère tandis que les mouvements de roulis sont quasiment inexistants. Et malgré les grandes roues de 20 pouces qui équipaient notre exemplaires, le filtrage effectué par les suspensions ne souffre d’aucun défaut. À ce titre, les routes belges, perpétuellement défoncées, constituent un terrain de jeu idéal. Enfin, les roues arrière directrices offrent un joli surcroit d’agilité. L’A6 propose donc un excellent compromis entre dynamisme et confort.

 

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On aime

• Sa ligne élégante et dynamique
• Son V6 TDI puissant et discret
• La qualité de l’équipement embarqué

 

On déplore

• Le prix de certaines options
• Le peu de mécaniques alternatives

 

À partir de 51.650 € – www.audi.be