Le show de fin d’année de la section mode de La Cambre à Bruxelles, c’est l’événement fashion à ne pas rater.
De la créativité qui ne demande qu’à éclore des premières années à la consécration couture des étudiants de cinquième année.
Le décor est planté. Un catwalk sobre, des gradins dans l’immensité des Halles de Schaerbeek, des cordes noires qui découpent l’espace et font office de rideau transparent.
Du public, des photographes, des journalistes, de l’effervescence. Et puis, soudain, des mannequins au visage masqué.
Une scénographie tantôt dynamique, tantôt statique, qui s’éveille. Un show, un vrai, une ambiance, un habillage sonore propre à chaque univers de l’étudiant.
Une réussite, une visibilité, des tenues qu’on rêve de porter, des accessoires recherchés.
Tout y est. Quand vient le final, où la joie éclate, prête à entraîner les jeunes créateurs vers d’autres horizons mode. Un très beau moment sous le signe de l’esthétisme et de l’espoir.
Tony Delcampe, directeur de la section Mode, livre ses impressions à la fin du show.
S’il n’y avait que trois mots pour définir le défilé de cette année, ce serait minimal, amour et survie.
D’un message d’amour grâce à l’affiche et à ce baiser vers un message romantique presque hippie, en passant par la survie et cet exercice des premières années autour de la chemise de survie et des multi-poches. Le tout est cohérent, bien que réalisé de manière instinctive et intuitive.