Conscientisée par l’urgence de changer de mode de vie, Valentine – curieuse, bricoleuse et débrouillarde – partage ses derniers coups de cœur et découvertes éco-responsables. Rendez-vous chaque premier mercredi du mois.
Parmi mes multiples addictions, il y a le café. Pour sortir de mon halo de rêverie matinal, je n’ai pas trouvé de remèdes plus efficaces que deux espressos bien tassés. Je suis une amatrice du kawa, le vrai, le noir de noir. Celui où la petite cuillère tient droite dans la tasse! Pour combiner plaisirs des sens et efficacité, j’avais craqué, il y a dix ans, pour la solution du beau George: la Nespresso. Sans prendre conscience de l’abomination à laquelle je me liais. Puis, à force de lectures, j’ai regardé ma machine Krups d’un autre œil… Pire: je culpabilisais à chaque « tasse » produite. Après avoir testé plusieurs alternatives pour remédier à ce problème de conscience, je peux vous affirmer qu’opter pour le café en grains est la meilleure solution. Voyez plutôt.
Par quoi on commence ?
Par s’informer. Sur les monstrueuses quantités de déchets que composent les capsules de café: ce ne sont pas moins de 40.000 tonnes d’aluminium à recycler par an (produites par les 8 milliards de capsules consommées).
En clair, remplacer à peine deux capsules de café quotidiennes par du café en grain permet d’économiser la production d’1,5 kg de déchets d’emballages par an. Dont 1kg d’aluminium… où seuls 200 légers grammes sont recyclés!
Action!
Je n’ai toutefois pas tout de suite opté pour le café en grains. Pourquoi? Essentiellement parce que ma machine à capsules fonctionnait toujours! Quid de son déchet à elle? Ni vraiment les finances pour acheter une nouvelle machine.
À l’inverse, je l’ai même réparée pour lutter contre l’obsolescence programmée. L’occasion de réaliser que les fabricants avaient délibérément opté pour des vis spécifiques… qui compliquent le démontage – et donc la réparation autonome – de la machine ! #sociétédeconsommationdemesovaires
J’ai donc étudié les diverses alternatives écoresponsables au café en capsules d’aluminium :
Les capsules de café réutilisables en inox ? Pas convaincue: perte de temps pour les remplir, et le nettoyage – qui demande en prime de l’eau supplémentaire – est laborieux.
Les capsules biodégradables et compostables ? Les capsules Bioco m’ont certes permis de déculpabiliser, mais pas empêché de regretter le manque de variété. En prime, au bout d’un an, j’ai dû admettre que mon compost d’appartement était rapidement débordé. Les capsules se retrouvaient malgré tout à la poubelle…
C’est une promotion irrésistible qui m’a finalement convaincue. Et si je me retrouve à nouveau avec un modèle Krups (que je m’étais promis de boycotter pour leurs vis spéciales), je suis néanmoins ravie: rapidité d’exécution, variété du café, simplicité, zéro-déchet… et prix nettement plus concurrentiel à la tasse! Quant au marc de café, il va non seulement dans mon mini-compost, mais me sert également de soin exfoliant et de produit d’entretien pour mes canalisations. Vous avez dit génial?
Mon astuce
Je regrette de ne pas avoir connu l’offre de Mon Cafetier AVANT d’acheter ma nouvelle machine.
Leur offre, exclusive en Belgique, propose une formule abonnement qui comprend la livraison mensuelle de café ET la location de la machine espresso. Comme celle-ci se base sur le modèle économique de la fonctionnalité – où, pour résumer, client et vendeur partagent les mêmes objectifs -, on est assuré de la qualité.
Et de fait: j’ai eu l’occasion de tester leur gamme de café en grains bio et premium, et le résultat est à tomber!
Pour vous motiver à balancer vos capsules, ils offrent jusqu’à 6 mois de location de machine gratuit en échange de l’ancienne machine à capsules. Ça vaut la peine d’y réfléchir, non?
En pratique
Vous préférez tester le café de Mon Cafetier avant de vous lancer dans l’abonnement? Vous pouvez le faire chez AL&Greta, le nouveau café-cantine-brocante – ouvert à Ixelles au 167, avenue de l’Hippodrome – qui propose quatre sortes de cafés, parmi les douze sélectionnés, à la carte.